Quelques coups de pagaie à Flea Bay

Retour sur les paysages familiers de la Péninsule de Banks. Cette fois, le point de vue est – surtout – au niveau de la mer, à bord d’un kayak. Après avoir retrouvé notre guide français, Kévin – un ancien working-holiday-visa qui a trouvé l’amour et s’est installé ici – à Akaroa, nous prenons la direction de Flea Bay, à quelques minutes de route. Parmi les offres de kayak en mer proposées dans le coin, sa société est la seule à opérer à cet endroit, loin de la foule de touristes qui se concentre sur la baie d’Akaroa.

Au programme, sur le papier, dépaysement et rencontres avec dauphins, manchots et otaries. En deux minutes, nous avons atteint les hauteurs de la péninsule. Face à nous le port d’Akaroa, derrière nous l’océan Pacifique, calme et presque sans limite. Nous redescendons à travers la réserve Tutakakahikura – moyen mnémotechnique en français approximatif, selon Kévin : « Tout en caca il courra ». La vue sur Flea Bay est splendide, l’eau émeraude tranche avec l’azur du ciel.

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Après avoir récupéré pagaies, jupes et gilets de sauvetage, nous voilà sur la plage de galets, prêts à embarquer dans les kayaks bi-place. Après quelques mètres parcourus seulement, nous apercevons une otarie. Allongée sur le flanc, elle nous tourne le dos. C’est à peine si elle réagit à notre présence. En dessous, trois manchots pygmées – little penguin en anglais – tentent, eux, de se cacher. Nous continuons de longer la baie. De plus en plus, les vagues font tanguer notre embarcation. Bientôt, nous sommes à l’entrée de la baie. Devant nous, l’immense Pacifique.

Des creux d’1 mètre – des petits creux, donc – suffisent à pimenter la sortie, jusque-là très paisible. Kévin estime qu’il est imprudent de s’aventurer plus loin, vers le large. Nous traversons alors tranquillement la baie, afin d’en rejoindre puis longer l’autre côté. De nombreuses otaries sont regroupées. Cette fois-ci, notre présence semble les importuner, et c’est le branle-bas général sur le rocher où elles ont élu domicile. Vite, à l’abri! Nous nous éloignons, pour ne pas les perturber davantage.  Retour à la plage.

Malheureusement, nous n’avons pas eu la chance de croiser des dauphins d’Hector, le plus petit de son espèce, que l’on ne trouve qu’en Nouvelle-Zélande. Cela n’a pas empêché de faire de cette demi-journée un moment fort agréable. C’est une activité qu’il m’a été recommandé de faire aussi à Abel Tasman National Park. Rendez-vous est pris pour la fin de l’année, au retour de l’été.

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Bonus cliquables :

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Aperçu en caméra embarquée :

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Travis wetland : au royaume du pukeko

Au nord de Christchurch se situe le Travis Nature Heritage Park, autrement dit Travis Wetland. Il s’agit d’un milieu humide protégé, qui abrite de nombreuses espèces végétales et animales endémiques, dont notamment une population importante de pukekos – que vous apercevrez à de multiples reprises ci-dessous. Ce terrain, qui couvre 116 hectares, a été racheté par le Christchurch City Council en 1996. Je m’y suis rendu après un gros épisode pluvieux, aussi bien équipé qu’un nudiste au Mont-Blanc. Résultat : j’ai préféré enlever les chaussures à plusieurs reprises, afin de pouvoir parcourir la boucle de 3,5 km offerte aux visiteurs.

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Aussi, au retour, j’ai profité de la proximité de New Brighton, banlieue côtière, pour me promener sur la jetée et au bord de l’océan.

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Cathédrale de transition en carton

Shigeru Ban. Ce nom ne vous dit peut-être pas grand chose. A moi non plus, jusqu’à il y a quelques semaines. Cet architecte japonais est en effet le lauréat 2014 du prix Pritzker, propre au domaine et décerné chaque année. En France, il a dessiné, par exemple, le Centre Pompidou de Metz ou encore le Consortium, à Dijon. Et ici, à Christchurch, il est à l’origine de la création de la « Cardboard Cathedral », ou cathédrale en carton. Celle-ci a été érigée suite au tremblement de terre, et n’est que provisoire. La ville a intentionnellement fait appel à Shigeru Ban, qui avait déjà réalisé une cathédrale avec les mêmes matériaux au Japon.

Nommé symboliquement « cathédrale en carton », l’édifice est en réalité composé, aussi, de bois et d’acier, et assis sur une chape de béton. Elle est faite pour tenir une cinquantaine d’années, et pourrait devenir l’église paroissiale de St John, quand une cathédrale permanente sera de nouveau sur pied à  son emplacement d’origine, Cathedral Square. « Le design est très simple, avec des vagues de tubes en carton qui conduisent le regard vers la croix et l’autel », explique une brochure.

Ici, vous trouverez un timelapse de la construction de la cathédrale.

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