Kahurangi et son hameçon de sable

Au nord de l’île du Sud, le parc national Kahurangi offre des kilomètres de côtes, et des hectares de forêts denses, décor prisé des « trekeurs ». Le parc abrite d’ailleurs l’une des Great Walks néo-zélandaises, ces randonnées de plusieurs jours faisant étapes dans des refuges isolés : la Heaphy Track, 78,4 km. Mon exploration du lieu a été bien plus succincte. Direction Wharariki Beach, à l’extrémité nord du parc. Tout près du très distinctif Farewell Spit, banc de sable étroit, long de près de 30 km.

Le lieu est connu pour l’échouage récurrent de mammifères marins. Andrew Baxter, expert du Departement of Conservation, qualifie même l’endroit de « parfait piège à baleines », à cause de ses eaux peu profondes et de sa forme en hameçon (vues aériennes ici). Réserve naturelle abritant des espèces endémiques, son accès y est restreint. Mais depuis les hauteurs de la plage Wharariki, et le sentier qui mène au Cap Farewell, on l’aperçoit, avant qu’il ne se perde, comme ce jour-là, dans une brume épaisse.

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Explorer Abel Tasman NP en kayak

Le parc national Abel Tasman, du nom de l’explorateur hollandais – qui a aussi donné son nom à la Tasmanie et à la mer de Tasman, entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande -, s’étend sur la pointe nord de l’île du sud, près de Nelson. S’il est très connu pour ses randonnées de plusieurs jours, sa situation géographique permet aussi de le longer en kayak de mer, et de visiter, à sa guise, les dizaines de plages au sable doré quasi désertes. On rencontre facilement de nombreuses otaries, les plus chanceux ont l’opportunité de croiser la route de dauphins. Ou parfois, comme ici, un petit requin en fin de vie. Conditions humides oblige, je n’ai embarqué que la gopro, qui limite la qualité des prises de vues. Voici cependant un petit aperçu.

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La montagne arc-en-ciel et sa flore unique

Et un titre aguicheur, un ! Amateurs de botanique, vous ne verrez ci-après aucun exemplaire de plante rare que l’on ne trouve que dans cette réserve qu’est Rainbow Mountain. Je n’en ai malheureusement trouvé aucune. Le Department of Conservation explique qu’il s’agit d’une zone importante en termes botanique et scientifique, qu’elle contient un mélange complexe d’espèces de plantes, dont certaines sont propres aux régions géothermiques. Rien de tout cela sur ma route (je ne l’ai que brièvement parcourue). Dommage, je me serais fait un plaisir de photographier une ou deux Caladenia alata (dont il semble que ce n’est pas la saison de floraison, de toute façon!). Je vous propose plutôt d’observer le lac qui s’est installé dans cet ancien cratère, ainsi que la roche rouge des falaises qui l’entoure.

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Wai-O-Tapu, temple de la géothermie

Entre Rotorua et Taupo, dans l’île du Nord, se trouve la réserve naturelle thermale Wai-O-Tapu, signifiant « eau sacrée » en maori. La zone, qui s’étend sur 18km2, est composée de cratères, de piscines d’eau et de boue, de crevasses laissant échapper de la fumée, appelées fumerolles. L’endroit est notamment connu pour le geyser Lady Knox, qui jaillit chaque jour, aidé à heure fixe par une dose de solvant créant la réaction chimique nécessaire à l’éruption. Procédé qui relève de l’attraction et dénature le spécificité du lieu, à mon sens. Heureusement, le reste de la réserve se passe de tout artifice.

Quelques explications données sur place :

– plusieurs cratères contiennent des sources bouillonnantes et la plupart ont de grands dépôts de soufre formés par les vapeurs quand elles s’échappent.

Champagne pool, piscine au contour orange sur les photos : il s’agit de la source la plus grande de la réserve, avec ses 60m de diamètre et de profondeur. Sa température est de 74 degrés et les bulles sont dues au dioxyde de carbone. La piscine a été formée il y a 900 ans par une éruption hydrothermale. Les minéraux contenus dans l’eau sont l’or, l’argent, le mercure, le soufre, l’arsenic, le thallium, l’antimoine. Ils continuent de se déposer sur le haut-fond de silice tout autour.

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Hamurana Springs, sources généreuses

Sur la rive nord du Lac Rotorua se trouvent les Hamurana Springs, sources qui alimentent une succession de lacs. La principale, Hangarua – absente ci-dessous mais admirablement capturée ici – fournit 4,5 millions de litres par heure, soit – j’ai fait le calcul pour vous – 75000 par minute, 1250 par seconde. Une deuxième source, baptisée « Sables dansant » (voir photo et vidéo), émerge sous un banc de sable qu’elle fait virevolter. Réserve naturelle, l’endroit abrite, côté flore, des séquoias sempervirent, géants rougeâtres atteignant 55 mètres de haut, et côté faune, d’énormes truites.

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Dancing sands spring :

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