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Hector le dauphin

Il est le plus petit de son espèce (1,50m environ pour 40 à 60kg), et vit seulement dans les eaux néo-zélandaises. Le dauphin de Hector, avec sa nageoire dorsale arrondie, est facilement reconnaissable. Il s’épanouit dans la péninsule de Banks, près de Christchurch. Des dizaines d’individus y ont élu domicile, s’amusant avec les nombreux bateaux qui parcourent les eaux du port d’Akaroa. Si c’est là que je l’ai vu, en nombre et de près, le dauphin de Hector vit aussi sur la côte ouest. Ses couleurs grise, noire et blanche tranchent avec l’eau émeraude. Curieux et joueurs, ils accompagnent notre embarcation  pendant de longues minutes, et ne disparaissent que lorsque nous remettons le cap vers le port.

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Hector Hector Hector Hector Hector Hector Hector Hector Hector Hector

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Quelques coups de pagaie à Flea Bay

Retour sur les paysages familiers de la Péninsule de Banks. Cette fois, le point de vue est – surtout – au niveau de la mer, à bord d’un kayak. Après avoir retrouvé notre guide français, Kévin – un ancien working-holiday-visa qui a trouvé l’amour et s’est installé ici – à Akaroa, nous prenons la direction de Flea Bay, à quelques minutes de route. Parmi les offres de kayak en mer proposées dans le coin, sa société est la seule à opérer à cet endroit, loin de la foule de touristes qui se concentre sur la baie d’Akaroa.

Au programme, sur le papier, dépaysement et rencontres avec dauphins, manchots et otaries. En deux minutes, nous avons atteint les hauteurs de la péninsule. Face à nous le port d’Akaroa, derrière nous l’océan Pacifique, calme et presque sans limite. Nous redescendons à travers la réserve Tutakakahikura – moyen mnémotechnique en français approximatif, selon Kévin : « Tout en caca il courra ». La vue sur Flea Bay est splendide, l’eau émeraude tranche avec l’azur du ciel.

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Après avoir récupéré pagaies, jupes et gilets de sauvetage, nous voilà sur la plage de galets, prêts à embarquer dans les kayaks bi-place. Après quelques mètres parcourus seulement, nous apercevons une otarie. Allongée sur le flanc, elle nous tourne le dos. C’est à peine si elle réagit à notre présence. En dessous, trois manchots pygmées – little penguin en anglais – tentent, eux, de se cacher. Nous continuons de longer la baie. De plus en plus, les vagues font tanguer notre embarcation. Bientôt, nous sommes à l’entrée de la baie. Devant nous, l’immense Pacifique.

Des creux d’1 mètre – des petits creux, donc – suffisent à pimenter la sortie, jusque-là très paisible. Kévin estime qu’il est imprudent de s’aventurer plus loin, vers le large. Nous traversons alors tranquillement la baie, afin d’en rejoindre puis longer l’autre côté. De nombreuses otaries sont regroupées. Cette fois-ci, notre présence semble les importuner, et c’est le branle-bas général sur le rocher où elles ont élu domicile. Vite, à l’abri! Nous nous éloignons, pour ne pas les perturber davantage.  Retour à la plage.

Malheureusement, nous n’avons pas eu la chance de croiser des dauphins d’Hector, le plus petit de son espèce, que l’on ne trouve qu’en Nouvelle-Zélande. Cela n’a pas empêché de faire de cette demi-journée un moment fort agréable. C’est une activité qu’il m’a été recommandé de faire aussi à Abel Tasman National Park. Rendez-vous est pris pour la fin de l’année, au retour de l’été.

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Bonus cliquables :

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Aperçu en caméra embarquée :

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Aperçu d’Akaroa et de la Banks Peninsula

Une brève escapade, un dimanche de février. Un anglais, deux hollandais, une Leggie, et ma pomme. J’y reviendrai, parce que le lieu vaut le détour. Brièvement, sachez que la péninsule de Banks est le résultat d’une formation volcanique. Elle abrite d’innombrables baies – Purau Bay dans l’article à propos de Diamond Harbour étant l’une d’entre elles -, des collines difficiles d’accès et Akaroa, ville principale, très marquée du sceau tricolore.  Je vous propose d’y jeter un coup d’oeil, avant d’en reparler plus longuement.

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Banks peninsula

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Lyttelton & Diamond Harbour

Map Lyttelton

A 11h20, j’embarque dans le bus 535 en direction de Lyttelton. L’arrêt de bus est en face de l’auberge, pratique. Je me dirige donc vers la banlieue sud-est de Christchurch, où je n’ai pas encore mis les pieds. Le bus prend la direction de Sumner, où se trouvent quelques plages, et s’engouffre dans un tunnel, pour atteindre le versant sud des hauteurs de Christchurch. En 15 minutes, je suis à Lyttelton. Un petit port qui fait face à la Banks Peninsula. A flanc de colline, de nombreuses habitations ont une vue plongeante sur le port. Je demande au chauffeur de me laisser en haut du village. Oui, je suis faignant ce matin. Je me promène, fait face à de nombreux culs de sac, et me résous à descendre, en direction du centre d’information.

Je n’ai pas de réel programme, et demande à la charmante dame d’une soixantaine d’année s’il y a d’agréables promenades dans les environs. Après m’avoir conseillé de remonter (non merci, j’en viens), elle m’indique qu’un ferry traverse la baie en direction de Diamond Harbour. Là-bas, des cliff walks (sentiers côtiers) permettent d’avoir de jolis points de vue. Banco ! Le bateau ne part pas avant une heure, et j’ai le temps d’explorer l’artère (le vaisseau sanguin, disons) principale. 

Lyttelton

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12h50, me voilà dans le ferry. En moins de 10 minutes, je débarque à Diamond Harbour. Je me pose une petite demi-heure, le temps d’avaler un sandwich et de savourer un délicieux thé-noir-glacé-bio-aromatisé-citron. Muni de mon appareil photo, mes jumelles, et une carte non détaillée, j’engage ma mini-randonnée. Il faut d’abord redescendre sur la plage, pour pouvoir longer un chemin qui remonte, tout droit, en direction du sommet de la colline. Rochers, grandes marches, branches en travers du passage. Rien de plus classique jusque-là, mais toutefois fort agréable. Le chemin est ensuite coupé par la route. Deux options s’offrent à moi, de l’autre côté du ruban de bitume. Je choisis la mauvaise.

Quelques dizaines de mètres plus haut, je demande de l’aide à un habitant. Je suis au milieu de maisons, en hauteur désormais. Vue sur Lyttelton d’un côté, l’embouchure de la baie de l’autre. Il fait toujours aussi beau, mais des nuages montent au sud. Je vise un sentier, mince trait sur ma carte, que la légende désigne comme un cliff walk. Et me renseigne une seconde fois (Monsieur et Madame redessinant les marches conduisant à leur maison. Lui : « Oh je sais pas trop moi. Tiens, descends jusqu’à la porte d’entrée et toque, mon fils va t’aider » (…) Elle : « Mais d’où vient ce charmant accent ? » Moi : « De France »
Elle : « Oh, je m’en doutais » {méga sourire} Moi : « Merci beaucoup, c’est super sympa! A bientôt »).

Je suis alors un autre chemin de gravier, bien décidé à atteindre le bord de l’eau. Raté, encore. Un cul de sac de plus, et il ne me reste qu’un chemin à suivre. Je vois bien sur mon plan qu’il va m’amener beaucoup plus loin que prévu. Tant pis, je couperai avant pour rejoindre le sentier voulu. Après plusieurs centaines de mètres, à flanc de colline, la roche à ma droite, une forêt de pins en aval, je me décide et engage la descente. C’est escarpé, et je ne fais que glisser. Des graines de plantes séchées font effet d’énormes échardes et se plantent dans les mailles de ma veste, mon short, mon t-shirt. Mes chaussures sont remplies de feuilles, de terre et d’aiguilles de pin.

Une fois la pente arborée dévalée, à moitié sur le postérieur pour contrecarrer mes appuis fuyants, me voilà surplombant la route. Un mur de roche abrupt de 5-6 mètres nous sépare. Tant bien que mal, évitant d’être trop près du bord et enjambant les troncs d’arbres, je commence à longer la route, dans le sens du sentier que j’empruntais jusqu’à il y a quelques minutes, espérant trouver un goulot qui me permettrait d’atteindre la route. Après 10 minutes d’angoisse, je trouve enfin un terrain plus accommodant. Je m’y engage, glisse, m’accroche aux herbes hautes, et atteins enfin le fossé. Je ressemble à Bear Grylls (mais si, le timbré de Man vs. Wild), sans l’attitude du baroudeur. Juste sale et débraillé. Sans assurance aucune, mais qui fait comme s’il maîtrisait la situation.

Quelques mètres, et me voilà sur le sentier que j’avais repéré des heures avant. La récompense après la panique. Ce chemin longe Purau Bay. De nombreuses mouettes nichent ici et là, des bateaux s’y reposent. L’eau, d’un joli vert opaque, me rappelle les Emerald Lakes du Tongariro Crossing, dans l’île du Nord, où je suis passé il y a 4 ans. Je ne croise qu’une seule personne sur les 2-3 kilomètres qui me ramèneront à l’embarcadère. Désormais, une mer de nuage a chassé le ciel bleu, et j’essuie quelques gouttes. Il fait un peu plus frais, mais le charme de la baie reste le même. Merci Madame du centre d’infos, c’était top !

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Diamond Harbour

Diamond Harbour Diamond Harbour Diamond Harbour Diamond Harbour Diamond Harbour Diamond Harbour Diamond Harbour Diamond HarbourDiamond Harbour